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abécédaire |
les stages |
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Voir ce qu'on ne peut entendre (et réciproquement) Lorsque j'ai commencé à composer des œuvres
acousmatiques, la longueur du ruban magnétique et les quelques
traduction de l'amplitude du signal sur des vu-mètres constituaient
les seuls indice visuels du son, bien pauvres et bien limités.
Lorsque je suis passé à la bande 8 pistes
et à l'espace octophonique, cette représentation visuelle intérieure
a pris encore plus de place et d'importance, car il ne s'agissait
plus mais de reconstituer tout un monde Depuis, que ce soit avec les outils MIDI des années 90 ou avec les multipistes numériques qui ont suivi, les rapports entre la pensée, les gestes techniques et le support est plus simple : il suffit de faire et d'écouter, les représentations visuelles disponibles sont suffisantes an tant que guide ou confirmation, et en ce qui concerne le son et son espace, de toute façon ça se situe ailleurs... Donc pour moi, en dehors de certaines opérations techniques particulières, moins je visualise et mieux j'entend. Et pour les diffusions ? Reste le troisième rôle de la représentation
graphique du sonore : l'aide à l'écoute et à l'analyse. Les captures d'écran que j'ai rassemblées
sur cette page illustrent bien les difficultés, voir l'impossibilité
qu'il y a de vouloir reptrésenter visuellement à la fois la matière du
son, son espace et son temps. Ce qui s'entend plus ou moins
clairement, en tout cas directement lors de la diffusion aérienne,
est totalement irréductible à l'image à deux ou trois dimensions
(avec la couleur...). En fait, l'espace en est même totalement
absent, en tout cas si l'on se réfère à l'espace physique tri-dimensionnel. |
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