L E   S I T E

E S P A C E S

T E C H N I Q U E S

O U T I L S

ΠU V R E S

A N N E X E S

Historique

Compositeurs

Écoutes

Articles

Manifestations

 Analyses

 Le Plan

Recherche

LES ŒUVRES

Une courte histoire de la multiphonie 

...basée à la fois sur les techniques et sur les œuvres.
Je précise : de la multiphonie et non de la "spatialisation", même s'il y a souvent coïncidence sur le plan des techniques employées.
Pour une approche plus générale de l'espace en musique électroacoustique et au cinéma, consultez la page de liens.
Toute information complémentaire pour m'aider à remplir ce tableau est la bienvenue !

Page en cours de rédaction  

 

 

acousma (et musique)

cinéma

technologies

 

 

 

?

1941

 

Fantasia de Walt Disney

Système Fantasound à 5 canaux (W. E. Garrity et J. N. A. Hawkins) + 4 canaux associés à un système d'automation (Togad), deux salles équipées (New York's Broadway Theater et Carthay Circle Theater à Los Angeles).

1949

Pierre Schaeffer vient de définir la "musique concrète" fabriquée en studio, et se pose la question de sa présentation publique : composer l'espace ou le jouer au concert ?

 

 

~50

 

This is Cinerama (1952), Seven Wonders of the World (1956), The Robe (1953) : 4 canaux ; Oklahoma et Around the World in 80 days (1955), South Pacific (1958) : 6 canaux ;

Tentatives de projection multicanal associée aux formats Cinerama, Cinemascope et Todd-AO, jusqu'à sept canaux et enceintes "surround" grâce à des pistes magnétiques placées sur la pellicule.

Débuts de la stéréophonie sur microsillon 33 t.

1951

Premier concert de musique concrète avec spatialisation en direct sur quatre canaux.

 

 

1956

Karlheinz Stockhausen compose Gesang der Junglinge sur 5 pistes.

 

 

1958

Iannis Xenakis : 425 haut-parleurs pour la sphère du Pavillon Philips à Bruxelles, mais combien de canaux ???

 

 

~60

Années 60 : la stéréophonie, technique de reproduction d'enregistrements acoustiques, se généralise avec le microsillon. L'équipement standard d'écoute domestique va bientôt devenir la "chaîne haute fidélité", l'équipement standard du studio de musique électroacoustique est constitué par de multiples magnétophones stéréophoniques associés à une table de mixage et une écoute également stéréophonique.

Les dispositifs de projection, malgré des exceptions notables et marquantes (concerts de Pierre Henry par exemple) se stabilisent autour de l'idée de panorama frontal plus ou moins élargi constitué de nombreuses enceintes aux caractéristiques variées.
C'est du côté des successeurs du courant "électronique" (Stockhausen, ) que l'on trouve de réelles tentatives de développement d'une "écriture spatiale" correspondent à une approche formelle, souvent au détriment des autres aspects des sons...

How the west was won (1962) : 7 canaux avec surround ;

 

1970

Iannis Xenakis crée Hibiki-hana-ma en 12 pistes avec une diffusion automatisée sur 800 haut-parleurs.

 

Procédés de codage à quatre canaux sur microsillon, commercialisation des premiers disques, suivis d'un grand flop commercial...

 

Guy Reibel Granulations-sillages en 6 pistes.

 

 

~70

 

 

Michael Gerzon invente le procédé de codage Ambisonic pour la capture microphonique 3D

1972

Pierre Henry compose la Deuxième symphonie sur seize pistes pour seize groupes de haut-parleurs

 

 

1973

Pierre Boulez utilise le Halaphon de Haller dans Explosante-Fixe.
Christian Clozier présente le Gmebaphone, acousmonium dont les haut-parleurs sont répartis en registres pour la projection d'œuvres stéréophoniques.

 

 

1974

François Bayle présente l'Acousmonium, qui a servi de modèle de dispositif de projection pour beaucoup de groupes de musique électroacoustique pour la projection interprétée d'œuvres stéréophoniques.

 

 

1975

 

A Star is born

Dolby Stereo : format analogique matricé à 4 canaux

1977

Leo Kupper réalise sa première Coupole de projection avec 102 haut-parleurs.

Star Wars et Rencontre du troisième type

 

~80

Le développement de l'environnement MIDI et des machines-outils-instruments que sont les échantillonneurs rend rapidement possible la gestion et la fixation des sons sur de multiples canaux, avec une souplesse et une efficacité totalement impensable quelques années plus tôt (voir Instruments).

 

 

1983

 

Return of the Jedi

THX

1987

 

 

Commercialisation des décodeurs Dolby ProLogic.
Dolby SR : amélioration du Dolby Stereo.

 

Stockhausen compose Oktophony pour un dispositif en cube.

 

 

1988

Patrick Ascione compose Espaces-Paradoxes en seize canaux.

 

 

1990

 

Dick Tracy

CDS en 5.1 en numérique (compression 4:1) sans piste analogique optique

1992

 

Batman Returns

Dolby Digital (AC3) en 5.1 en numérique (compression 10:1), avec piste analogique optique

1993

 

Jurassic Park de Spielberg




DTS (Digital Theater Systems) : les 6 canaux sonores sont situés sur des CD synchronisés à la pellicule, ce qui permet une meilleure qualité que l'AC3 

1994

 

The last action Hero et The line of fire

Sony SDDS en 7.1

1995

 

 

L'AC3 est choisi comme standard multicanal pour le DVD-Video.

1996

Jean-Marc Duchenne présente L'œil tactile en vingt-quatre canaux sous la forme de séances.

 

 

 

"Studio DeltaP" rassemble durant plusieurs étés à La Rochelle plusieurs compositeurs (Dhomont, Savouret, Boeswillwald, Cahen, Saur, Mulard) autour d'un projet octophonique.

 

 

1999

 

Star Wars La menace fantôme

Dolby Digital EX en 6.1

2000

Bertrand Merlier propose un premier CD-DTS de musiques électroacoustiques.

 

 

~00

 

 

 

2005

Présentation de la Ultra-Haute définition vidéo à la NHK, avec un dispositif "surround" en 22.2.

 

Dolby et DTS disposent versions améliorées de leurs encodeurs en 7.1 pour les formats DVD haute définition.
Démonstration en 13.1 pour le lancement du BluRay-Disc.